Le faux douanier Amady ndiaye utilisait les effets d’un lieutenant décédé
koumpeu.com–Le procès du faux douanier a démarré à Dakar. Ancien commando, Amady Mbengue Ndiaye a fait deux ans de service militaire. En 2003, alors qu’il était libéré, il fréquentait les casernes militaires. C’est ainsi qu’il fait la connaissance d’un lieutenant des Douanes du nom de Ibrahima Ndiaye.
Quand ce dernier a passé l’arme à gauche, Amady ne s’est pas fait prier de prendre ses affaires. Mais pas que ça, il a aussi prétendu occuper le poste de ce dernier.
Démasqué par la gendarmerie
Le 22 janvier dernier, la gendarmerie a été informée qu’un supposé douanier arnaquait les gens.
La gendarmerie a donc fait le déplacement à patte d’oie, où le malfrat a été pris la main dans le sac. Ainsi, il a été trouvé en uniforme, avec les insignes du défunt lieutenant des Douanes. Amady a tenté de prendre la poudre d’escampette, mais les gendarmes ne lui ont pas fait ce cadeau. Il a été alpagué par les limiers.
Cuisiné, le faux douanier a reconnu les faits, sans hésitation. C’est alors que le malfrat a dévoilé son plan. Pour alléger les charges qui pesaient contre lui, l’homme a prétendu vouloir juste frimer. C’est par la suite qu’il a soutenu que les autres tenues sont à son domicile, à Tivaouane Peulh.
Malheureusement pour lui, sa femme a une autre version des faits. En effet, celle-ci croyait à la version initiale de son mari. Interrogée, elle était bouche-bée.
« Je suis surprise d’apprendre que mon mari n’est pas un douanier. Avant même notre mariage en 2016, il s’était présenté comme un douanier après notre union. Chaque matin, il partait au travail revêtu de l’uniforme.”
Un arsenal de douanier au complet
Ce matin, il devait faire face au juge, mais le procès a été renvoyé au vendredi. Pour cause, l’agent judiciaire soutient que le prévenu n’était pas au courant du procès.
Dans ces affaires des plus ahurissantes l’administration douanière s’est constituée partie civile.
Par ailleurs, la perquisition à son domicile a permis de découvrir un arsenal militaire. Avec un faux numéro de matricule 625590/c, Amady disposait d’une paire de chaussure basse et une autre de rangers. Il avait également des tenues vareuses, une tenue treillis, un gilet et un béret.
En outre, l’homme avait aussi un ceinturon, une casquette d’inspecteur et une torche. Ce n’est pas tout, Amady disposait également d’une paire de galons lieutenant et d’un appareil photo.
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