Les critiques n’entament en rien son envie de s’épancher dans les médias. Dans une nouvelle interview accordée à la chaîne YouTube « H5 Motivation », Robert Bourgi, l’homme lige de la Françafrique, a parlé du Sénégal, son pays de naissance, et du duo au pouvoir.
L’avocat et conseiller politique franco-libanais a d’abord évoqué son admiration pour l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko.
« J’ai toujours dit urbi et orbi que Sonko est un homme qui avait… »
Il dit n’avoir jamais « dit du mal » de lui.
« J’ai toujours dit urbi et orbi que Sonko est un homme qui avait un charisme exceptionnel. Qui avait une équation personnelle exceptionnelle, qui avait une intelligence hors norme et que c’était un patriote, et qu’il fallait prendre en considération tout ce qu’il disait » a déclaré Robert Bourgi.
Il révèle avoir même dit du bien de M. Sonko « en petit comité autour de Macky Sall », ce qui lui a valu les réprobations de certains lieutenants de l’ex-dirigeant.
« Je n’ai jamais critiqué Ousmane Sonko » a conclu Robert Bourgi. Il reproche tout de même au Premier ministre « son verbe violent » et « ses propos un peu excessifs » à l’égard de la France. L’octogénaire ira même jusqu’à dire que le patron du Pastef n’est pas autant apprécié sur la scène internationale que le président sénégalais.
« Diomaye Faye voyage beaucoup, mais il est très apprécié. Je le sais parce que j’ai des informations de premières mains. Je sais que le président Macron l’apprécie beaucoup et qu’il est très apprécié des autorités politiques africaines et étrangères qu’il rencontre. Mais je ne pense pas que l’opinion que ces gens-là ont de Diomaye Faye, ils l’ont pour Sonko » a lâché Robert Bourgi.
« Dans son esprit à lui, il n’était pas appelé à être le numéro 2 »
Ce symbole de la Françafrique a également évoqué au cours de l’interview , le petit clash entre Diomaye Faye et Ousmane Sonko en juillet dernier. Selon lui, ce désaccord est dû au fait que le Premier ministre n’était pas préparé à être le numéro 2 du régime.
« Ousmane Sonko a une personnalité énorme, écrasante, et dans la mémoire des Sénégalais, dans leur esprit et dans son esprit à lui, il n’était pas appelé à être le numéro 2. Et d’ailleurs, l’activité de monopole qui est la sienne dans l’administration sénégalaise, dans la vie politique sénégalaise, dans la vie économique et sociale sénégalaise, fait que, en fait, c’est lui le numéro 1 » a déclaré Robert Bourgi.