Alors que les débats se tenaient il y a quelques jours sur la situation humanitaire dans les deux régions anglophones du Cameroun, Jonathan Cohen le représentant des Etats-Unis a critiqué le manque d’action des Nations-Unies.

Pour Jonathan Cohen l’heure est à l’action: “ ce n’est pas assez de s’indigner sur le nombre d’horreurs infligés aux civils piégés dans des conflits qu’ils n’ont pas créé. Nous devons nous engager à protéger les civils en tournant la rhétorique en actes tangibles”a-t-il déclaré.

La position de l’administration Trump est donc claire. Il ne sera pas surprenant de voir une intervention américaine au Cameroun. Les autorités camerounaises doivent prendre très au sérieux cette autre sortie de Jonathan Cohen.

Avant cette sortie du représentant américain, l’on se souvient qu’au cours de la récente réunion Aria du Conseil de sécurité sur la crise humanitaire dans les zones anglophones du Cameroun, les Etats-Unis penchaient déjà pour une intervention au Cameroun.

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Du côté des autorités camerounaises, des efforts sont faits pour ramener la paix dans les deux régions anglophones. Un dialogue est d’ailleurs annoncé dans les prochaines semaines pour ramener la paix et la stabilité dans les zones anglophones. Mais plusieurs conditions sont indispensables pour rendre le dialogue effectif.

D’après une lettre signée par Sisiku Ayuk Tabe le président de la République imaginaire de l’Ambazonie, la tenue du dialogue pour mettre un terme à la guerre qui secoue les deux régions anglophones du Cameroun exige au préalable la libération de tous les prisonniers qui ont été arrêtés dans le cadre de cette crise.

Dans la même lettre, Ayuk Tabe a indiqué que les sujets qui seront abordés lors de l’échange porteront sur la politique, l’économie, l’aspect socio-culturel. Les différents sujets seront étudiés selon les normes internationales.