Donald Trump: son téléphone piraté par des espions russes et chinois
Les conversations téléphoniques du président Donald Trump sur son téléphone portable auraient été interceptées par la Russie et la Chine pour recueillir des informations sur ses collaborateurs et ses positions politiques, rapporte le New york Times.
Selon le New York Times, la découverte a été faite par des employés de la Maison-Blanche et alertés par des personnes travaillant au sein de ces gouvernements étrangers
La Chine utiliserait ces informations pour empêcher l’escalade dans la guerre commerciale entre les deux pays. Cependant, toujours selon le New-York Times, la Russie n’est pas soupçonnée de mener un effort d’influence similaire en raison de l’admiration affichée de Donald Trump pour le président russe Vladimir Poutine.
Les noms des responsables de la Maison Blanche et des personnes travaillant au sein de ces gouvernements étrangers sont restés anonymes pour des raisons de sécurité.
Selon eux, les Chinois ont établi une liste de contacts avec lesquels le président parle le plus souvent.
Le président Trump a trois iPhones, dont deux sont destinés à un usage officiel et ont été modifiés par l’Agence de sécurité nationale (NSA) pour limiter leurs capacités, explique le New-York Times. Le président conserve un troisième iPhone pour son usage personnel parce que, contrairement aux autres téléphones, il peut y stocker des contacts, ont annoncé des responsables de la Maison Blanche.
Mais utiliser un téléphone portable présente certains risques. Le rapport indique que Trump préfère utiliser son téléphone cellulaire par rapport à la ligne fixe plus sécurisée de la Maison Blanche.
La Chine a cherché à utiliser ces informations pour nouer des liens avec les associés de Trump ou les “amis des amis de Trump” afin de s’assurer que le point de vue de Pékin sera transmis au président, selon les responsables cités dans le rapport.
Les hommes d’affaires Stephen A. Schwarzman et Steve Wynn, qui ont tous deux des relations en Chine, sont cités dans le rapport. Les deux ont refusé de donner des commentaires sur le rapport.