Donald Trump a déclaré lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou le lundi 29 septembre, que l’inauguration de sa feuille de route en 20 points pour le Moyen-Orient était « potentiellement l’un des grands jours de civilisation ».
Le président américain a annoncé un plan promettant non seulement une « fin immédiate de la guerre » dans la bande de Gaza, mais aussi un accord plus large pour apporter « la paix éternelle au Moyen-Orient ».
La création d’une autorité de transition pour gouverner Gaza est au cœur de la proposition.
Trump a confirmé qu’il présiderait ce nouvel organe, un « Conseil de paix », aux côtés de l’ancien Premier ministre britannique Sir Tony Blair, qu’il a décrit comme « un homme très bon ».
Trump a insisté sur le fait que le rôle n’était « pas à ma demande » mais a dit, « c’est ce que je veux » en raison de son importance écrasante. Le conseil d’administration est prêt à inclure des dirigeants d’autres nations et supervisera le processus si le Hamas accepte les termes.
Le plan de paix, distribué aux dirigeants arabes, a été publié à la suite de la réunion des deux dirigeants à Washington. Il demande un cessez-le-feu immédiat et stipule que le Hamas doit accepter les conditions et libérer les 48 otages restants (20 personnes vivantes et 28 corps) dans les 72 heures.
À la suite d’un cessez-le-feu, le Hamas serait tenu de désarmer et de détruire ses armements offensifs, avec un retrait israélien pour être libéré des derniers otages. Une « force internationale de stabilisation temporaire » se déploierait, remplaçant la gouvernance militaire par l’autorité de transition dirigée par Trump.
Le document promet une aide et des investissements complets, et, surtout, déclare: «Nous encouragerons les gens à rester et leur offrirons la possibilité de construire une bande de Gaza meilleure», confirmant que les Palestiniens ne seront pas contraints de partir.
Le Premier ministre Nétanyahou, debout aux côtés de Trump, a donné son plein soutien, disant au président américain : « Je soutiens votre plan pour mettre fin à la guerre à Gaza qui atteint nos objectifs de guerre. Ce sera votre couronnement.
Les deux dirigeants, cependant, ont lancé un ultimatum brutal au Hamas : si le groupe terroriste rejetait l’accord, Trump a juré qu’il aurait « le plein soutien de son gouvernement… pour finir le travail ». Netanyahu a averti : « Cela peut être fait facilement ou cela peut être fait à la dure, mais ce sera fait. »
La proposition a fait l’objet d’une réaction internationale immédiate. Le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, a soutenu le plan, le qualifiant de « source fondamentale d’accueil » et exhortant le Hamas à « accepter maintenant le plan et à mettre fin à la misère, en lui imposant les armes et en libérant tous les otages restants ».
Sir Tony Blair lui-même a salué le « plan audacieux et intelligent ». Cependant, un haut responsable du Hamas, Muhammed Mardawi, a proposé un rejet préliminaire, affirmant que le plan « alloue à la perspective israélienne » et « est proche de ce sur quoi Netanyahou insiste pour poursuivre la guerre ».
Le Hamas n’a pas encore reçu officiellement le document, et les Palestiniens n’ont pas été consultés sur les détails de l’autorité de transition.