Tout ce cocktail n’augure rien de bon : Blasphème, engrenage politico-religieux, suspicion
koumpeu.com–Jamais dans l’histoire politique du Sénégal, l’approche d’une élection présidentielle n’a suscité autant de passions et d’intrusions politico-religieuses de la part des acteurs politiques et des entités confrériques. Le buzz se cristallise autour de cette « macédoine dangereuse » entretenue par de hauts perchés pour des raisons éminemment politiques. Aujourd’hui, aucun sénégalais n’est à l’abri de ce chaos politico-religieux érigé en système en prévision de la prochaine présidentielle.
Agiter le nerf religieux dans une perspective purement politicienne est la nouvelle donne exploitée par des « marchands d’illusion » qui, à défaut de pouvoir inverser la tendance électoraliste qui s’annonce peu reluisant pour leur camp, se voit dans l’obligation d’emprunter des pistes détournées pour installer le chaos et jeter l’opprobre sur des challengers susceptibles de ravir la vedette au président sortant. Et les réactions d’un haut cadre de l’Apr demeure patent quand il affirme sans ambages qu’il savait qu’après avoir traité Macky Sall de tous les noms d’oiseau, relativement à la mort de l’étudiant Fallou Scène, qu’Idrissa Seck savait qu’il allait tomber dans des travers à l’instar de ses blasphèmes sur la Mecque. Cette « excitation invraisemblable » d’un membre du pouvoir démontre à suffisance, qu’au-delà de la sortie impromptue du leader de Rewmi, il y a une volonté manifeste de le tenir en quarantaine afin d’affaiblir ses chances de réussite lors de la prochaine présidentielle. Aujourd’hui, les guides religieux ont été mêlés à cette « supposée bourde » du fait du caractère sacré de tout ce qui touche à la religion et aux confréries. Fort heureusement ces vénérables guides appellent à l’apaisement et au retour à Dieu mais le risque est gros de voir des débordements politico-religieux installer le chaos en perspectives de la prochaine présidentielle. Il faut dire que cette adversité politico-religieuse n’a jamais été aussi dangereuse que sous le règne du Président Macky. Gageons que les sénégalais sauront faire preuve de dépassement par rapport à ce cocktail politico-religieux qui n’augure rien de bon pour la stabilité de notre pays.
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