Nigeria: Des réfugiées séparées de leurs maris et violées dans des camps annexes
Beaucoup de nigérianes fuyant les attaques de Boko Haram et réfugiées dans des camps , sont violées par des soldats nigérians en échange de nourritures et de produits de première nécessité , accuse l’ ONG Amnesty International.
Dans un nouveau rapport similaire à celui de 2015 , Amnesty International accuse l’armée nigériane et les milices engagées à ses côtés contre Boko Haram d’avoir « séparé les femmes de leur époux » et de les avoir « enfermées dans des +camps annexes+ isolés, où elles sont violées ».
« Un milicien est venu et m’a apporté de la nourriture. Le lendemain, il m’a dit que je devais aller chercher de l’eau chez lui. Il a alors refermé la toile de la tente derrière moi et m’a violée », témoigne Ama, une déplacée de 20 ans .