Ce 8 novembre 2025, le Sénégal a vécu un moment d’histoire. Plus de 100 000 citoyens venus des quatre coins du pays ont convergé vers Dakar pour le TERA Meeting, dans une atmosphère d’unité rare. De la Casamance au Fouta, du Baol à la diaspora, toutes les voix du pays se sont retrouvées autour d’un même souffle : celui de la révolution citoyenne initiée par le PASTEF.
Une mobilisation impressionnante : une marée humaine, joyeuse et disciplinée, symbole d’un Sénégal multiple et uni. Ce n’était pas une simple démonstration de force politique, mais l’expression d’un engagement collectif. Dans la diversité des chants et des visages, on lisait une certitude partagée : le pays a changé de cap.
Au centre de cette journée, le discours d’Ousmane Sonko a été à la hauteur de l’attente. Sobre, clair, et d’une intensité rare, il a rappelé « une certaine vérité » : nous sommes en révolution. Pas une révolution de slogans, mais une révolution morale, politique, sociale et économique. PASTEF en est le fer de lance, mais c’est le peuple qui en est le moteur. En répondant aux impatiences, en réaffirmant la ligne de rupture et de souveraineté, le Premier ministre Ousmane Sonko a recentré le projet national autour de l’essentiel : rendre au Sénégal son autonomie, sa dignité et sa promesse.
Ce moment de ferveur populaire a aussi rappelé l’unité du tandem dirigeant : l’alliance fraternelle et stratégique entre Ousmane Sonko et le président Bassirou Diomaye Faye, symbole d’une continuité dans la révolution en cours et d’une confiance partagée dans la mission de refonder l’État.
L’union œcuménique observée ce jour-là — musulmans, chrétiens, femmes du bois sacré confréries, laïcs, jeunes, anciens, ruraux, urbains — illustre la maturité d’une société qui a décidé de reprendre la parole politique. Le rassemblement a aussi prouvé que la révolution sénégalaise n’est pas une aventure partisane, mais un processus collectif : une marche lente, exigeante, vers la justice et la souveraineté.
L’enjeu, désormais, est de transformer cette énergie populaire en force de construction. La révolution ne s’arrêtera pas dans les stades : elle doit irriguer l’État, l’économie, la culture et la conscience. Le 8 novembre aura été le point d’équilibre entre l’espérance et la responsabilité. PASTEF a montré qu’il sait rassembler ; il lui revient maintenant de continuer à gouverner avec la même foi.
Le peuple sénégalais a parlé, non par les urnes cette fois, mais par sa présence. Et sa présence dit tout : la révolution est en marche.

