découvrez les 12 dirigeants africains qui ont été évincés du pouvoir depuis 2010 (photos)
KOUMPEU.COM-Robert Mugabe qui a démissionné, mardi, est le dernier d’une longue liste de dirigeants africains chassés du pouvoir par des coups d’État, des rebelles et des soulèvements populaires.
Âgé de 93 ans, Mugabe a démissionné une semaine après la prise du pouvoir par l’armée et suite à des manifestations sans précédent contre son régime.
Voici les 11 autres dirigeants africains évincés du pouvoir
2010
Mamadou Tandja (Niger)
Le 18 février, le président Mamadou Tandja a été évincé par un coup d’État militaire après qu’il ait modifié la constitution afin de rester au pouvoir après ses deux mandats. Il avait été élu en 1999.
2011
Zine El Abidine Ben Ali (Tunisie)
Après 23 ans au pouvoir, et subissant les pressions de la population dans ce qu’on appelait le ‘Printemps arabe’, Zine El Abidine Ben Ali s’exile en Arabie Saoudite avec sa famille le 14 janvier.
Hosni Moubarak (Egypte)
Hosni Moubarak a démissionné le 11 février, après de nombreuses manifestations, mettant fin à son règne de 30 ans.
Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire)
Arrivé au pouvoir après une élection controversée en 2000, Laurent Gbagbo a été capturé le 11 avril après plus de quatre mois de crise provoquée par son refus de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara lors des élections présidentielles de 2010.
Mouammar Kadhafi (Libye)
L’un des dirigeants africains taxé de dictateur, Mouammar Kadhafi après près de 42 ans au pouvoir a été capturé et tué le 20 octobre, neuf mois après que les rebelles soutenus par l’OTAN se soient soulevés contre son régime.
2012
Amadou Toumani Touré (Mali)
Les soldats mutins ont renversé le gouvernement de Bamako et ont capturé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars, accélérant ainsi la prise du nord par les rebelles islamistes soutenus par Al-Qaïda.
Raimundo Pereira (Guinée-Bissau)
Le 12 avril, un coup d’État a eu lieu dans l’entre deux tours de l’élection présidentielle, ce qui a poussé l’armée à évincer le président Raimundo Pereira et l’ancien Premier ministre.
2013
François Bozizé (République Centrafricaine)
Dix ans après s’être emparé du pouvoir, le général François Bozizé s’exile le 24 mars, après que les rebelles du groupe Seleka, dominé par les musulmans aient pris le contrôle du palais présidentiel, déclenchant un conflit sanglant avec des milices, à majorité chrétiennes.
Mohammed Morsi (Égypte)
Le 3 juillet, l’armée a évincé le premier dirigeant démocratiquement élu en Égypte, l’islamiste Mohamed Morsi, après de grandes manifestations contre son régime qui n’a fait qu’un an.
2014
Blaise Compaoré (Burkina Faso)
Le président Blaise Compaoré du Burkina-Faso, arrivé au pouvoir par un coup d’État en 1987, s’est enfuit du pays le 31 octobre. Il a été évincé à la suite d’un soulèvement populaire provoqué par ses envies de prolonger son règne après 27 ans au pouvoir. Moins d’un an plus tard, le président par intérim Michel Kafando est évincé, mais rétabli une semaine plus tard.
2017
Yahya Jammeh (Gambie)
Arrivé au pouvoir après un coup d’État en 1994, Yahya Jammeh, quitte le pays le 21 janvier, cédant la place à Adama Barrow, vainqueur des élections de décembre 2016. Yahya Jammeh qui refusait de reconnaitre la victoire d’Adama Barrow, a finalement quitté le pouvoir sous la menace d’une intervention militaire des troupes des pays voisins.