L’Iran a confirmé la reprise des négociations nucléaires avec les puissances européennes. Les nouveaux pourparlers auront lieu le 25 juillet à Istanbul.
Le pays répond ainsi à la demande de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne qui avaient annoncé jeudi qu’ils rétabliraient les sanctions de l’ONU si l’Iran ne rouvrait pas immédiatement les négociations sur son programme nucléaire et ne produisait pas de résultats concrets d’ici à la fin août.
« Y a-t-il une possibilité de revenir à un accord négocié ? Je pense que oui, mais il faut, comme je l’ai dit, une détermination réelle et sérieuse de la part des États-Unis à mettre de côté les options militaires et à rechercher une solution négociée. Je pense que la récente attaque contre nos installations nucléaires a prouvé qu’il n’y a pas d’option militaire pour traiter le programme nucléaire iranien. Il ne devrait y avoir qu’une solution diplomatique, une solution négociée peut fonctionner. Et nous n’y sommes prêts que lorsqu’ils mettront de côté leurs ambitions militaires et qu’ils compenseront ce qu’ils nous ont fait, alors nous pourrons nous réengager dans cette négociation », a expliqué Seyed Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères .
Les ministres des Affaires étrangères français, britannique et allemand, ainsi que le responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, ont eu leur premier entretien avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, depuis qu’Israël et les Etats-Unis ont attaqué les installations nucléaires iraniennes il y a un mois.
L’Iran et les États-Unis avaient tenu plusieurs cycles de négociations nucléaires par l’intermédiaire de médiateurs omanais avant qu’Israël ne lance sa guerre de 12 jours contre l’Iran. Toutefois, la décision du président américain Donald Trump de se joindre à Israël pour frapper les installations nucléaires iraniennes a effectivement mis fin aux pourparlers.