Un gigantesque dispositif avait été déployé depuis mercredi pour retrouver le tueur du jeune influenceur d’extrême-droite. Le président américain a annoncé son arrestation ce vendredi.
Fin de cavale. Le président américain Donald Trump a annoncé ce vendredi sur Fox News que le meurtrier présumé du jeune militant conservateur américain Charlie Kirk a été arrêté.
« Je pense, avec un haut degré de certitude, que nous l’avons en détention », a déclaré le président américain, ajoutant que « quelqu’un de très proche l’a (vait) dénoncé ». Avant d’ajouter qu’il espérait la peine de mort pour le coupable.
BREAKING: President Trump on Charlie Kirk suspected assassin: « I think, with a high degree of certainty, we have him in custody. » pic.twitter.com/wAAGegrrWI
— Fox News (@FoxNews) September 12, 2025
Une gigantesque chasse à l’homme avait été enclenchée depuis mercredi pour retrouver l’auteur d’un assassinat qui a choqué un pays profondément polarisé.
Images du suspect
La police avait annoncé une récompense pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars pour toute information en lien avec l’enquête. Jusqu’à présent, plus de 7 000 signalements ont été reçus par la police.
Les autorités ont publié des photos et des vidéos du suspect : un jeune homme svelte, habillé d’un tee-shirt sombre à manches longues avec un drapeau américain sur le torse, jean et lunettes de soleil, casquette bleue sur le crâne et chaussures de sport aux pieds.
Sur une vidéo mise en ligne par le FBI, on voit une personne identifiée comme le suspect courant sur un toit après le tir et sautant avec adresse jusqu’au sol. On le voit ensuite traverser une rue très fréquentée et disparaître dans une zone boisée, où les enquêteurs ont ensuite trouvé un fusil de chasse 30-06 Mauser.
Porte-drapeau de la jeunesse trumpiste désormais vu comme un « martyr » par la droite américaine, Charlie Kirk a été tué mercredi d’une balle dans le cou alors qu’il participait à un débat public dans une université de l’Utah.
Donald Trump, qui avait dès mercredi mis en cause la responsabilité de la « gauche radicale », appelle désormais à la retenue.
« Il militait pour la non-violence. C’est de cette manière que je voudrais que les gens répondent », a déclaré jeudi le président républicain, après avoir annoncé qu’il remettrait à la victime de 31 ans la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile américaine, à titre posthume.