Les médias du régime israélien ont admis à contrecœur le lourd bilan des récentes attaques de missiles iraniennes, la chaîne 12 faisant état d’au moins 1 800 blessés israéliens et d’une peur généralisée parmi les colons en raison du manque d’abris sûrs.
Malgré la censure stricte de l’armée israélienne sur les pertes et les dégâts liés à la guerre, des sources en hébreu ont révélé mardi soir d’importantes pertes parmi les colons illégaux infligées par les frappes de missiles iraniennes au cours des derniers jours.
Selon Channel 12, « À ce jour, 1 800 personnes ont été blessées suite aux attaques de missiles iraniens contre Israël. » Le reportage admet également que « plus de la moitié des Israéliens n’ont pas accès à des locaux ou abris renforcés. »
Des dizaines de milliers d’Israéliens auraient déposé des plaintes concernant les dommages matériels causés par la guerre avec l’Iran.
Le média hébreu a également noté que le respect prolongé des réglementations du Commandement du Front intérieur entraînerait un absentéisme d’environ 75 % des travailleurs, tandis que l’Association des fabricants a averti : « Si la situation persiste, la moitié de la main-d’œuvre cessera complètement de travailler. »
Parmi les nombreux aspects stratégiques de l’opération True Promise 3 menée par l’Iran, l’un des résultats les plus évidents est la révélation des vulnérabilités internes d’Israël et de l’incapacité du régime à protéger sa propre population.
Depuis plus de 70 ans, le régime sioniste s’appuie sur un soutien militaire illimité de l’Occident et des États-Unis, se vantant de faire de la Palestine occupée un refuge pour les Juifs. Cependant, cette confrontation directe avec l’Iran a brisé ces illusions.
Les dégâts massifs causés aux infrastructures et les pertes israéliennes sans précédent ont intensifié l’insécurité parmi les colons et révélé de graves faiblesses dans l’architecture de sécurité intérieure du régime.
Bien que le régime ait exhorté les colons à se réfugier dans des locaux fortifiés lors des attaques, la réalité est tout autre. Même les médias hébreux reconnaissent que de nombreux bâtiments en Palestine occupée, y compris à Tel-Aviv, manquent de toute mesure de sécurité, en particulier ceux construits avant les normes de sécurité de 1992.
Le commandement du front intérieur a rapporté qu’environ 40 % des habitants de Tel-Aviv n’ont pas accès à des abris standards.
Selon les estimations de la Knesset, il existe environ 12 000 abris publics dans les territoires occupés. Cependant, plus de la moitié sont inadaptés à une utilisation d’urgence. 700 000 chambres fortifiées et 20 000 abris collectifs supplémentaires desservent quelque 481 000 logements, mais cela reste bien insuffisant face à des frappes de missiles de précision comme celles lancées par l’Iran.
L’opinion publique israélienne accuse de plus en plus ses propres dirigeants d’être responsables du manque d’abris et d’infrastructures de protection – un échec qui s’est avéré fatal sous le poids des représailles féroces de l’Iran.
Des informations censurées des médias israéliens et des services d’urgence font état d’au moins 24 morts israéliens depuis les frappes iraniennes de vendredi soir. Cependant, des sources bien informées affirment que le bilan réel est bien plus élevé, le régime d’occupation continuant de dissimuler l’ampleur réelle de ses pertes, comme le veut sa tradition.
