Selon le parquet, il est accusé d’avoir diffusé des messages sur les réseaux sociaux appelant la population à s’armer contre une communauté locale, à la suite d’une attaque survenue le 14 mars 2024 à Mandakao. Ces appels auraient conduit à la mort de 42 personnes, principalement des femmes et des enfants, à des incendies d’habitations et à la profanation de sépultures. Les faits reprochés incluent également la constitution de bandes armées, la complicité d’assassinat et d’incendie volontaire.
Le parquet affirme que cette arrestation s’inscrit dans une procédure judiciaire classique, tandis que l’opposition dénonce un « enlèvement manu militari ».