Finale de la Ligue des champions : comment Liverpool peut battre le Real Madrid

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FOOTBALL – Après avoir déjà déjoué les pronostics en quarts et en demi-finales de la Ligue des champions, Liverpool doit désormais faire face au Real Madrid, intouchable double tenant du titre, ce samedi soir à Kiev en finale de la Ligue des champions. Une mission impossible cette fois ?

L’adage affirmant que seules les montagnes ne se rencontrent pas ne s’applique pas à la Ligue des champions où, quand débute la phase à élimination directe, l’essentiel du spectacle consiste justement à voir les gros clubs se croiser et s’entrechoquer. Liverpool, quintuple vainqueur de la compétition reine du football de clubs, a ainsi dû venir à bout de Manchester City et de l’AS Rome, en quarts et en demi-finales, pour se hisser jusqu’à la finale de samedi soir, à Kiev, face au tout-puissant Real Madrid. Et comme lors des tours précédents, c’est peu dire que le club anglais n’est pas favori.

Jurgen Klopp a ciblé un point faible

Les Madrilènes de Zinedine Zidane, qui ont, eux, battu le PSG, la Juventus et le Bayern Munich (excusez du peu) pour arriver à ce rendez-vous, pourraient en effet remporter là leur troisième Ligue des champions de rang, et leur quatrième en cinq ans. Ce qui suffit à résumer leur domination sans partage, quand les Reds s’offrent, eux, leur première finale depuis onze ans. Les hommes de Jurgen Klopp, quatrièmes de Premier League, 25 points derrière le champion, Manchester City, n’ont donc clairement pas le profil de l’équipe capable de faire tomber ce Real.

Toutefois, deux équipes y sont parvenues lors de cette saison européenne : Tottenham, vainqueur 3-1 à Londres au premier tour, et la Juventus, victorieuse sur le même score à Madrid en quart de finale retour (les Espagnols s’étaient imposés 3-0 à l’aller). Soit deux rencontres qui figurent une marche à suivre pour Liverpool, dont les caractéristiques se rapprochent justement de celles employées par les Spurs et les Turinois.

Ces caractéristiques ? Un bloc resserré dans l’axe, avec un pressing de tous les instants sur le milieu madrilène. Lequel ne dispose que du seul Casemiro comme récupérateur de métier, Kroos et Modric, les deux autres larrons, étant bien plus à l’aise ballon au pied que pour aller le chercher. En clair : parvenir à prendre le ballon dans ce secteur crucial offrira de nombreuses possibilités de contre-attaques, à condition qu’elles soient rapides, et menées en très peu de passes (quatre pour Tottenham, cinq pour la Juve sur leurs buts).

Dotés d’un milieu solide et d’attaquants vifs se trouvant les yeux fermés, les Reds ont donc de quoi mettre au supplice l’arrière-garde madrilène. D’autant que leur entraîneur, Jurgen Klopp, a ciblé un point faible dans cette défense du Real, comme il l’a confié à l’ancien attaquant Robbie Fowler au détour d’un entretien accordé au Mirror mardi : « L’arrière gauche Marcelo est un joueur qui attaque beaucoup, mais… il ne défend pas. Le football ne marche pas comme ça. Donc si Marcelo attaque sur notre côté droit, cela offrira des espaces à Mohamed Salah. » Oui, Mohamed Salah, l’ailier droit star de Liverpool, auteur cette saison de 32 buts en 36 matchs de Premier League, et de 11 buts en 14 matchs de Ligue des champions, tout en venant à bout des meilleurs arrières gauches du monde, y compris les plus rigoureux. CQFD ?

LCI

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