Santé: Insuffisance rénale aiguë : Ce tueur silencieux fait des ravages au Sénégal

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koumpeu.com–L’hémodialyse, ce tueur silencieux ne cesse de faire des ravages au Sénégal. À en croire, le président de la société sénégalaise de néphrologie (Soseneph), il y a 6000 cas de malades d’insuffisances rénale par an dans le pays. Soit 100% de mortalité chez les patients en phase chronique non dialysés. Une situation d’une extrême gravité.

« Il y a 6000 nouveaux cas d’insuffisants rénaux par an dans le pays. Dont 2% en dialyse. Pis, l’insuffisance rénale aigue non dialysée, non transplantée, équivaut à 100% de mortalité. Et les données de janvier 2017 montrent qu‘il y a 319 patients dialysés dans le public et 273 dans le privé. Soit 49 en dialyse péritonéale », a déclaré le secrétaire général du ministère de la santé et de l’action sociale, Alassane Mbengue pour confirmer les dires du président de la Soseneph.

En outre, il précise que cette maladie chronique est fréquente et en constante progression dans le monde. Puisqu’un adulte sur dix souffre d’une affection rénale. Soit près de 6000 millions de personnes atteinte. À cet égard, l’organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit une augmentation de la prévalence de la maladie rénale chronique de 17% dans les 10ans à venir.

Avec 6000 nouveaux insuffisants rénaux chaque année et un taux de mortalité 100%, en ce moment, le  Sénégal a seulement quinze (15) centres de dialyse. Et selon le président de la Société sénégalaise de néphrologie (Soseneph) : « Il y a cinq stades et c’est dans le dernier que le malade doit faire une dialyse. Mais le nombre de dialysés dépend du nombre de centres. Actuellement, nous en avons entre 15 et 20 centres qui sont en construction».

Toujours Selon les néphrologues, le problème principal des maladies rénales en Afrique subsaharienne, est “la problématique de la transplantation. Avec l’appui de plusieurs partenaires comme le Maroc, la Tunisie, et la France qui sont prêt à accompagner le Sénégal, la loi sur la transplantation a été votée. Il ne reste que le décret présidentiel , qui est d’ailleurs en cours de validation. Lequel doit notamment créer l’organe de régulation , accréditer les hôpitaux et dire que tel ou tel doit transplanter », renseigne Bocar Diouf, qui ajoute vouloir éviter les: » dérapages constatés dans d’autres pays ».

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