La boutique Jumia fait l’objet d’une accusation de falsification qui a commencé à faire ses effets. Quelques jours après avoir fait une entrée remarquable dans la Bourse de New-York, la boutique en ligne Jumia est aujourd’hui citée dans un scandale.

Pour preuve, la plateforme boursière américaine Citron Research, a pointé du doigt Jumia et lui reproche d’avoir ‘’manipulé des chiffres pour bénéficier d’une meilleure introduction en bourse’’. Cette accusation a fait dégringoler ‘’le cours de l’action de 50%, un mois après l’arrivée du spécialiste du e-commerce à Wall Street’’. Les activités de la filiale Maroc, pour leur part, ne devraient pas être affectées, renseigne le site ‘’Telquel’’, un hebdomadaire généraliste du Royaume chérifien.
Selon la même source, la firme d’origine nigériane Jumia, fondée en 2012, s’activant ‘’dans le secteur de l’achat en ligne est en pleine tourmente financière moins d’un mois après son introduction en bourse à Wall Street à $14.50 l’action. Première entreprise africaine cotée à Wall Street, la firme a subi de plein fouet les récentes révélations de la plateforme boursière américaine Citron Research. Cette dernière explique dans un rapport de 12 pages comment Jumia a falsifié ses chiffres pour mieux vendre ses actions. Depuis ces informations, le cours de l’action, qui avait atteint un pic à 46.99 dollars l’action le 1er mai dernier, a perdu 50% de sa valeur en moins de deux semaines’’. “En 18 ans de publication, Citron n’a jamais vu un scandale aussi évident que celui de Jumia”, annonce le rapport, d’entrée de jeu. D’après le document, Jumia a majoré de 20 à 30% des chiffres concernant ses commerçants et ses clients effectifs, dans les dossiers présentés aux investisseurs en octobre 2018 et ceux présentés en avril 2019 à la Securities and exchange commission (Sec). Laquelle structure est chargée d’étudier les entreprises avant leur introduction en bourse aux Etats-Unis.