Guinée équatoriale : les parlementaires interdits les voyages sans autorisation du fils du président

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A picture taken on June 24, 2013 shows Teodorin Nguema Obiang, the son of Equatorial Guinea's president Teodoro Obiang and the country's vice-president in charge of security and defence, arriving at Malabo stadium for ceremonies to celebrate his 41st birthday. AFP PHOTO / JEROME LEROY / AFP PHOTO / JEROME LEROY

Les députés et sénateurs équato-guinéens sont interdits de voyager à l’étranger sans l’autorisation du vice-président du pays, Teodorin Nguema Obiang, qui n’est autre que le fils du président,  informent plusieurs média du pays.

« Pour l’intérêt national », les parlementaires de la Guinée Equatoriale désireux de se rendre à l’étranger doivent soumettre leur demande de déplacement à l’étranger au président de l’Assemblée nationale ou du Sénat.

Ceux qui envoient leur demande à ces deux personnalités doivent obtenir l’accord du vice-président de la République, avant de pouvoir voyager.

Selon les informations, la décision prise le 27 juillet dernier a été confirmée par des parlementaires contactés par l’Agence France-Presse à Malabo.

Pour mémoire, en juin, une décision similaire avait frappé les fonctionnaires du pays. Et selon des sources concordantes, ces mesures font suite à la présumée tentative de « coup d’Etat » en janvier, que Malabo a affirmé avoir déjouée.

Certains commanditaires accusés par le pouvoir d’avoir mené cette tentative de putsch sont des fonctionnaires qui avaient voyagé en Europe fin 2017.

L’ex-ambassadeur de la Guinée Equatoriale au Tchad, Enrique Nsue Anguesomo, ainsi que d’autres fonctionnaires ont été arrêtés début 2018. Accusés de soutenir la tentative de putsch, ils sont détenus depuis lors.

Teodorin Nguema Obiang, fils du président Teodoro Obiang Nguema, a fêté en grande pompe son 49ème anniversaire à Malabo fin juin. Il est vice-président de son pays, un petit Etat pétrolier, depuis 2016.

Celui qui pourrait succéder à son père à la tête de la Guinée a été condamné par la justice française fin 2017 à 3 ans de prison avec sursis et 30 millions d’amende pour blanchiment d’abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption.

beninwebtv

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