Centrafrique: un nouveau client pour la CPI, Bensouda a du pain sur la planche

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Arrêté en décembre dernier en France, Patrice-Edouard Ngaïssona, ancien leader du mouvement centrafricain d’auto-défense anti- balakas, a été transféré à la Cour pénale internationale pour y répondre des crimes commis.

Dans un communiqué de la CPI, rendu publique mercredi 23 janvier, la cour confirme le transfert de Patrice-Edouard Ngaïssona à la Haye. « Aujourd’hui, le 23 janvier 2019, M. Patrice-Edouard Ngaïssona a été transféré à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, aux Pays-Bas, par les autorités de la République française en application d’un mandat d’arrêt de la CPI délivré par la Chambre préliminaire II, pour des crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés qui auraient été commis en République centrafricaine (RCA) »,  indique le document de la CPI.

Les procureurs affirment que Ngaissona étaient le plus haut dirigeant d’une milice chrétienne connue sous le nom d’anti-Balaka en 2014, accusée notamment d’assassinat et de viol de musulmans lors de combats qui avaient éclaté l’année précédente, lorsque des rebelles majoritairement musulmans, les Sélékas, avaient pris le pouvoir en République centrafricaine. Notons qu’après la crise et, il n’y a pas longtemps, Patrice-Edouard Ngaïssona était président de la fédération centrafricaine de football. La CPI a donc de quoi remplacer éventuellement les ivoiriens Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, en cas de leur libération effective.

beninwebtv

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