Afrique de l’Ouest: mobilisation simultanée de 7 pays pour stopper les groupes terroristes

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Dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière et le terrorisme, les experts en sécurité venant de sept pays dont le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger et le Togo planifient à Lomé au Togo un déploiement des forces à leurs frontières.

Sept pays sont en réunion à Lomé depuis jeudi, dans le cadre de l’amélioration de la sécurité en Afrique de l’Ouest, face à la menace terroriste et la criminalité transfrontalière.  Ce sont le Bénin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger et Togo.

En effet, le 22 février dernier, les chefs d’Etat du Togo,  Burkina- Faso,  Bénin,  Ghana et  le  Vice-président de la Côte d’Ivoire  ont   pris part à un mini-sommet à Accra sur la lutte contre le terrorisme dans la région ouest-africaine.  Lors de cette réunion, ils  avaient recommandé le déploiement simultané  des forces de défense et de sécurité    tout au long des frontières communes.

C’est ainsi pour concrétiser cette volonté des dirigeants que les Chefs des services de renseignement des forces de sécurité et de défense de ces pays, auxquels s’ajoutent le Niger et le Mali planchent depuis jeudi à Lomé sur la planification de ce  déploiement.

A cette rencontre de deux jours, il s’agit notamment de travailler à la planification d’un déploiement simultané des forces aux frontières pour stopper les groupes terroristes.

Yark Damehane, ministre de la sécurité et de la protection civile, a particulièrement salué la présence du Mali et du Niger. Une présence qui permettra à l’initiative de Lomé de « se renforcer sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, par l’échange direct et en temps réel de renseignements.»

Ces échanges d’informations concernant par exemple «l’interpellation, l’armement, ou tous autres matériels utilisés dans la commission d’actes terroristes, ainsi que les résultats des enquêtes menées ».

A cet effet, le ministre a également rappelé que le Togo, pour sa part « s’est pleinement inscrit dans cet esprit et a procédé au déploiement de ses forces sur sa frontière Nord, avec le Burkina Faso. »

Un déploiement qui aura notamment permis d’opérer d’une quarantaine d’interpellations, dont une vingtaine étaient recherchés par le Pays des Hommes intègres.

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